Ce travail à été réalisé pendant une résidence dans le quartier des Pommeraies à Laval, en Mayenne.
Extrait du texte de Sylvain Rossignol écrit pour l'occasion :
La vue plongeante montre des pavillons, des jardins, de larges avenues, des espaces verts. De l’espace, beaucoup d’espace. A première vue, pas âme qui vive. Un portillon est resté ouvert sur un chemin où les herbes folles le disputent au gravier. Une pancarte indique, sur fond de ciel vide, que l’on entre dans une « zone de lancers ». Une passerelle sans piétons, des tribunes de stade sans spectateurs, un parking sans voitures. Un terrain de foot et une salle de basket qui attendent leurs joueurs… Ces paysages urbains sont des natures mortes en trompe-l’œil. De prime abord, il semble ne rien s’y passer, il semble que personne n’y vive. C’est parfois ce que l’on croit, par méconnaissance, d’un quartier périphérique.
Car ces mêmes endroits, bientôt, débordent de vitalité. Le gymnase résonne de cris d’enfants, les places de parking sont occupées au retour du travail ou des courses, le terrain de foot s’anime des chorégraphies de joueurs à l’entrainement. La passerelle de la gare, quant à elle, est irriguée par les flots des salariés et des scolaires, au rythme des heures de pointe et des heures de classe. Et en y regardant de plus près, au-delà du grillage qui barre le paysage, c’est des lancers de marteau qu’il faut parfois se protéger. C’est ici, parait-il, que la Mayennaise Manuela Montebrun, s’entraîna à ce sport qui lui ouvrit les portes d’une médaille olympique.
« C’est le quartier du stade », dit-on de lui pour le situer. Le stade Le Basser est un point remarquable du paysage de la ville, et pour beaucoup de Lavallois la seule occasion de se rendre aux Pommeraies. Il accueille, le temps d’un match, des riverains mais surtout des Lavallois d’autres quartiers et des Mayennais de tout le département, qui repartent aussitôt le match terminé. Le photographe Arnaud Roiné, lui, a décidé de venir régulièrement et de passer du temps dans le quartier pour rencontrer les habitants et explorer les lieux où ils vivent.
Car ces mêmes endroits, bientôt, débordent de vitalité. Le gymnase résonne de cris d’enfants, les places de parking sont occupées au retour du travail ou des courses, le terrain de foot s’anime des chorégraphies de joueurs à l’entrainement. La passerelle de la gare, quant à elle, est irriguée par les flots des salariés et des scolaires, au rythme des heures de pointe et des heures de classe. Et en y regardant de plus près, au-delà du grillage qui barre le paysage, c’est des lancers de marteau qu’il faut parfois se protéger. C’est ici, parait-il, que la Mayennaise Manuela Montebrun, s’entraîna à ce sport qui lui ouvrit les portes d’une médaille olympique.
« C’est le quartier du stade », dit-on de lui pour le situer. Le stade Le Basser est un point remarquable du paysage de la ville, et pour beaucoup de Lavallois la seule occasion de se rendre aux Pommeraies. Il accueille, le temps d’un match, des riverains mais surtout des Lavallois d’autres quartiers et des Mayennais de tout le département, qui repartent aussitôt le match terminé. Le photographe Arnaud Roiné, lui, a décidé de venir régulièrement et de passer du temps dans le quartier pour rencontrer les habitants et explorer les lieux où ils vivent.