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Retour à Conakry
Conakry, le 11 Février 2016. Oumou a repris le travail comme laborantine à l'Institut national de santé publique (INSP). Ce laboratoire de référence reçoit entre autre les prélèvements des patients sortis guéris. Elle constate à chaque fois la peur que génère ces simples éprouvettes de sang et préfère cacher, ici aussi, son statut de survivante. « La famille de mon mari m’a accusée d’avoir tué leur enfant, de l’avoir vendu aux blancs. Quand j’ai su que moi aussi je partais pour mourir, je leur ai répondu que j’allais me vendre. Et par la grâce de Dieu, ils étaient tous ébahis d’entendre que j’étais sortie guérie. C’était le 27 mars 2015, après 3 semaines de traitement. »
Auteur : Arnaud Roiné
©Arnaud Roiné
Dimensions Photo : 1.0 Mpixels (2,75 Mo décompressé) - 1200x802 pixels (10.2x6.8 cm / 4x2.7 pouces à 300 ppp)
Publié dans : Indélébile Ébola.