Ce fut d’abord le serval, un félin d’Afrique, qui donna son nom à l’opération française au Mali. En janvier 2013, François Hollande envoi ses troupes au Mali pour stopper l’avancée de groupes terroristes qui menacent de prendre Bamako. En quelques mois ces groupes sont détruit jusque dans leurs refuges les plus au nord.
C’est en 2014 que Serval devient Barkhane. Avec ce changement de nom, la France change aussi son mode opératoire. Le dispositif s’étale sur une zone appelée Bande sahélo-saharienne (BSS) qui s’étale sur 5 pays : la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. L’enjeu n’est plus seulement de combattre les terroristes. La France veut permettre à ces cinq pays, réunis sous la forme d’un G5 sahel depuis février 2014, d’assurer leur propre sécurité. Ainsi les soldats français appuient, soutiennent, forment les armées du G5 tout en menant leurs propres opérations.