Pôle de santé mentale de Mayenne
Betty (à gauche) et Marie, infirmières de l’équipe d’appui thérapeutique ambulatoire (EATA) accompagnent ce monsieur chez lui. C'est un test pour lui. Hospitalisé au pavillon 4 depuis quelques temps, l'équipe thérapeutique lui a proposé de revenir chez lui pour y prendre un repas. Les deux infirmières l'ont accompagné pour qu'il fasse ses courses et qu'il se prépare son repas. Il va mettre l'après-midi avant d'accepter de retourner à l'hôpital pour la nuit. À quelques mois de la retraite, Marie est convaincue «qu’à des moments il faut de l’hospitalisation, qu’il faut éloigner certaines familles pour les aider et aider les patients. Mais l’hôpital n’est pas la seule solution tout comme le domicile. L’hospitalisation à domicile n’est pas plus rentable qu’un lit dans un hôpital, ça demande beaucoup de monde et beaucoup de temps. Mais garder quelqu’un à l’hôpital trop longtemps ce n’est pas lui rendre service.» Pour Betty, c’est une certitude. En fermant des lits pour créer des unités telles que la sienne « on a créé du beau avec du laid ! Mais il est regrettable que la direction en ai profité pour faire des économies sur le nombre de postes. »