Conakry, le 04 Février 2016. Les consultations sont collectives dans ce service. Pendant qu'un médecin ausculte son patient, Alhassane fait un test de dépistage du paludisme sur un autre. « Au début de la fièvre hémorragique Ébola, les patients ne disaient pas la vérité et entraient en contact avec les médecins. A ce moment là le virus n’était pas connu de tous. J’ai été contaminé à l’hôpital par une dame de 53 ans présentant de la fièvre et des vomissements. Comme à l’époque, on ne faisait pas d’enquête épidémiologique, j’ai pensé à un cas de paludisme grave. Je n’ai pas du tout pensé que ça pouvait être Ébola. »