Un mur du pavillon 1 garde les stigmates de la colère d’un patient. Vanessa est aide-soignante dans ce pavillon, elle confie : « Ici la violence est quotidienne, moi j’ai bossé aux urgences, j’y ai vécu de la violence, mais ici c’est terrible, des coups, des morsures, des crachats, des insultes. On est toujours sur le qui-vive, toujours en hyper vigilance et ça fatigue énormément. » Doriane, infirmière récemment diplômée ajoute : « Il faut comprendre qu’on n’est pas visées directement, c’est souvent la maladie qui parle. Parfois les patients nous frappent ou se sentent persécutés par nous. Là il faut comprendre que ce n’est pas moi Doriane qui est visée mais plutôt l’infirmière qui était là à ce moment-là. Et ça il faut l’accepter. »